vendredi 20 avril 2007

Les trésors de la Bible

Copie du message diffusé à la Radio Djiido, le mardi 17 avril 2007

Amis auditeurs et auditrices, bonsoir !

Je suis heureux de vous retrouver au travers de cette émission « Jeunesse en Christ ». Heureux de pouvoir partager les richesses de la Bible qui est la Parole de Dieu. Dans un monde où, assez souvent, il y a des promesses non tenues, il est bon pour nous d’avoir un point de repère sur lequel nous appuyer. Pour ce qui nous concerne nous l’avons trouvé dans la Bible, le Livre par excellence. L’auteur du Psaume 119/105 nous écrit avec vérité : « Ta Parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier ».
Le thème proposé pour notre émission de ce soir étant les « trésors de la Bible ». Je peux dire que la Bible par elle-même est un trésor à découvrir absolument pour ceux qui ne la connaissent pas. Par définition, un trésor est un ensemble de choses précieuses amassées et cachées. La Bible contient des trésors inépuisables, comme l’affirme Notre Seigneur dans Matthieu 24/35 : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point ». N’en déplaise à Mr Voltaire, le philosophe français (1694-1778), qui proclamait : « Encore un siècle et il n’y aura plus de Bible sur la terre ». Un siècle plus tard, la maison de Voltaire est devenue le siège social de la Maison de la Bible (Société Biblique). Dieu est non seulement un Dieu d’amour mais aussi un Dieu d’humour. Personne ne peut détruire la Bible, elle est d’origine divine. « Toute Ecriture est inspirée de Dieu, écrivait l’apôtre Paul dans 2Timothée 3/16-17, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre ». Et l’auteur de l’épître aux Hébreux d’affirmer : « Car la Parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur » (Héb.4/12). Dans la préface du Nouveau Testament distribué par l’Association internationale des Gédéons qui est composée d’hommes d’affaires chrétiens, travaillant dans plus de 130 pays, nous pouvons lire ceci : « Elle (la Bible) est le guide du voyageur, le bâton du pèlerin, la boussole du marin, l’épée du soldat et la charte du chrétien. … Elle est une mine de richesse, un paradis de gloire et une rivière de délices ». Si la Bible mérite tant à ce que des hommes d’affaires y consacrent et leur temps et leur argent c’est qu’elle a plus de valeur que n’importe quel trésor de la terre. Et elle en a. Pour ce qui me concerne, je puis l’affirmer comme tel, non seulement par connaissance mais surtout par expérience personnelle.
Voici il y a trente cinq ans, je suis entré en contact pour la première fois avec la Bible, la Parole vivante de Notre Dieu, on peut dire d’une manière providentielle.
Né dans une famille musulmane et ayant été éduqué selon les principes de la religion, j’ignorais tout de Christ et du bonheur véritable qu’Il nous donne. J’ai cherché, dans ce monde, tout ce qui pouvait combler un cœur vide. Mais je n’ai rien trouvé ni dans la religion, ni dans l’occultisme, encore moins dans la musique. En effet, appartenant à un groupe musical nous animions des bals, des spectacles, des soirées dansantes, etc. Mais, malheureusement, ce genre de vie m’a conduit non au bonheur espéré mais à l’hôpital. J’ai contracté la tuberculose. Désespéré, je ne savais plus quoi faire. Ma religion ne m’a rien apporté mais je m’y suis attaché, malgré tout, jusqu’à un certain dimanche dans cet hôpital. Ce dimanche-là donc, la plupart des malades allaient respectivement aux services religieux organisés à leur intention, catholique ou protestant. En tant que musulman qui se respecte, je ne voulais aller ni à l’un ou à l’autre de ces services. Resté dans le dortoir de l’hôpital et pour tromper l’ennui, en attendant que les autres reviennent, j’ai cherché quelque chose à lire tout en écoutant d’une oreille distraite l’émission religieuse diffusée à la radio. Dans un des tiroirs de la table de chevet de l’hôpital j’ai trouvé un petit livre portant le titre : Evangile selon Matthieu. Qui a mis là ce livre ? Je ne sais. Mais je ne pense pas que ce soit le hasard. Sachant que c’est un livre chrétien, j’ai hésité à l’ouvrir. Mais une force irrésistible me pousse à le feuilleter. Je lis alors le chapitre 18 rapportant la parabole de la brebis égarée. Permettez-moi de vous lire ce texte, que je considère maintenant comme un des trésors de la Bible :
« Que vous en semble ? Si un homme a cent brebis, et que l’une d’elles s’égare, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres sur les montagnes, pour aller chercher celle qui s’est égarée ?
Et, s’il la trouve, je vous le dis en vérité, elle lui cause plus de joie que les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées.
De même, ce n’est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu’il se perde un seul de ces petits. »
Alors que je lisais la parabole, à la radio celui qui présidait l’émission lisait le même texte. Encore un hasard ? Non ! Dieu a vu le besoin de mon cœur. C’était le moment favorable qu’Il a choisi en utilisant l’un de Ses trésors. La parole du commentateur à la radio résonnait comme si Dieu me parlait directement : « Cette brebis égarée c’est peut être toi, ce matin, toi qui es à l’écoute. Laisse-toi trouver par Ton Seigneur Jésus ». C’était une parole simple mais qui allait droit à mon cœur. Car c’était la situation que je vivais. Je n’arrivais pas oublier. Les jours qui suivirent furent des concours de circonstances qui m’ont conduit à rencontrer le Sauveur du monde : Jésus-Christ. J’ai expérimenté, par la suite, non seulement la guérison divine sur mon corps mais surtout le salut de mon âme. La Bible est véritablement la Parole vivante de Dieu. Je suis devenu prédicateur de l’Evangile, depuis maintenant plus de trente ans, non pas parce que je suis né chrétien, mais parce que je suis devenu chrétien par une révélation personnelle de Sa Parole. Personne ne peut me contredire car cette expérience anime les moindres fibres de mon être. Une parole de l’apôtre Paul que j’affectionne particulièrement résume mon expérience avec le Christ : « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle création. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2Cor.5/17).
Qu’importe ce que les gens disent. Pour moi, la Bible est un trésor inépuisable et extraordinaire. Elle révèle Celui qui a traversé les cieux, le Fils de Dieu, le Sauveur du monde, solution à tous nos problèmes. Voici comment cela est exprimé par l’auteur de l’épître aux Hébreux 4/14-16 :
« Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons.
Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché.
Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins. »
Il y a certainement parmi nos amis à l’écoute ce soir quelqu’un qui s’interroge quant au bonheur véritable, à la vie qui vaut la peine d’être vécue, où la trouver ? Je puis affirmer que ce n’est ni dans la religion ni dans les plaisirs de ce monde mais dans la Personne de Jésus-Christ seul, le Fils du Dieu vivant. Celui qui a été révélée par la Bible comme étant le don de Dieu au monde pécheur. « Car Dieu a tant aimé le monde, a-t-Il dit, qu’Il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jn 3/16).
Ami, approche-toi de Jésus, abandonne ta vie entre Ses mains. Il est Celui qui pardonne les péchés et qui guérit les malades. Comme Il m’a fait il y a bien des années maintenant, Il le fera également pour toi. Crois à Sa Parole et à Ses promesses.
Je rappelle que j’ai cherché partout dans ce monde sans rien trouver jusqu’au jour où j’ai découvert cet Evangile. Plus tard j’ai pu lire dans l’épître de Paul aux Romains 1/16 : « Car je n’ai point honte de l’Evangile : c’est la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit… ». Ce « quiconque » pourquoi pas toi, ce soir.

lundi 19 mars 2007

Maranatha

« Maranatha », c’est une expression araméenne qui signifie : « Notre Seigneur vient ». C’est le mot de ralliement des chrétiens du premier siècle pour exprimer leur vive attente du retour du Seigneur.
Moi-même, chrétien convaincu (lire mon témoignage), je ne puis que cautionner cette espérance, comme le dit l’apôtre Paul dans sa lettre adressée aux Colossiens : « Christ en vous, l’espérance de la gloire » (Colossiens 1/27). Dans un monde en constante évolution, pas toujours vers le bien, il est indispensable d’avoir un point de repère et savoir sur qui compter et s’appuyer.
En tant que chrétiens, notre livre de référence est la Bible, Parole de Dieu, qui nous révèle un Sauveur extraordinaire : Jésus-Christ.
J’ai conçu ce blog dans le but de pouvoir partager, avec ceux qui ont la même foi et la même espérance, nos expériences avec le Seigneur et, également, échanger nos sujets de prière, nos actions de grâces.
Et ceux qui ne connaissent pas Jésus, je voudrais leur donner l’opportunité de Le connaître. Je serai heureux de pouvoir les aider concernant leur vie spirituelle.

N’hésitez pas à exprimer vos remarques, vos suggestions.

Que Dieu vous bénisse richement et abondamment en Notre Seigneur Jésus-Christ.

Avec vous au service du Maître.

Mon témoignage

Issu d’une famille où l’Islam est la religion officielle, j’ai donc grandi sur les principes établis par cette religion. Musulman convaincu, je n’avais aucune notion du christianisme véritable. Né sans connaître mon père et ayant perdu ma mère à l’âge de onze ans, j’ai essayé de combler le vide d’affection de mon cœur par la pratique de ma religion mais également par les plaisirs de ce monde.
Atteint de la tuberculose j’ai été hospitalisé. Et c’est là qu’une chrétienne m’a rendu témoignage de Jésus qui sauve et qui guérit encore aujourd’hui. Etant elle-même malade, elle disait qu’elle allait être guérie par Jésus-Christ lorsqu’on aurait prié pour elle.
Tout d’abord sceptique, mais par la suite étonné de voir Dieu agir dans le corps de cette chrétienne qui a été miraculeusement guérie. J’ai donc accepté qu’un pasteur me visite et me parle de l’Evangile. Jusqu’à cet instant précis rien de particulier ne se passait même après la prière du pasteur.
A mon esprit, une pensée forte est venue : « Et si Jésus existait vraiment comme tu l’as entendu exposé par ces chrétiens ? ». J’ai donc prononcé cette parole pour la première fois : « Jésus, si tu existes réellement, je te demande deux choses : Mets ta paix dans mon cœur et guéris mon corps ». A l’instant même, j’ai senti comme un fardeau qui a quitté mon corps ; une sensation paisible envahissait mon être tout entier. C’était une expérience merveilleuse. Quelques temps plus tard, j’ai assisté à une réunion évangélique et à la suite de l’annonce de l’Evangile, prêché dans sa simplicité mais aussi dans sa vérité j’ai accepté Jésus comme Mon Sauveur personnel. Ma vie a été transformée, mon état de santé s’est amélioré et finalement j’ai expérimenté la guérison totale et complète. C’était en juillet 1971.
Plus tard, en septembre 1974, après deux années passées au Centre de Formation Biblique, (à l’époque c’était à Bièvres dans l’Essonne) France, je suis entré à plein temps au service du Seigneur en Nouvelle-Calédonie, mon pays natal, jusqu’à maintenant.
A Dieu seul soit toute la gloire !

Mon texte favori : « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle création. Les choses anciennes sont passées ; voici toutes choses sont devenues nouvelles » (2Cor.5/17).